Paru dans bfm.tv : Sigfox bâtit le backbone mondial de l’Internet des objets.
La start-up toulousaine s’internationalise et intéresse de plus en plus les financiers. La promesse est alléchante : un réseau mondial accessible à tous les objets connectés, très abordable.
Un réseau mondial peu consommateur de bande passante et d’énergie
Utilisant la technologie radio UNB (Ultra Narrow Band) pour connecter les objets à son réseau mondial, Sigfox dispose d’un réseau de haute capacité, consommant un minimum d’énergie avec une infrastructure cellulaire facile à déployer sous forme d’étoile. Le réseau utilise des bandes de fréquence mondialement disponibles sans licence (ISM) sans risque de collision ou de perturbation ; 868MHz en Europe (bande européenne ISL) et 902 MHz aux USA. Les modules logiciels API qui vont aider à connecter les objets sont disponibles sur le cloud Sigfox. Ils vont aider à gérer les périphériques et la configuration de l’intégration des données. Il s’agit d’APIs reposant sur des standards comme les requêtes HTTPS REST (get ou post), ou Json. Après la France, la start-up se développe aux Pays-Bas avec Aerea et en Russie avec Micronet, en Espagne avec Abertis. Elle négocie actuellement avec de nombreux opérateurs dans d’autres pays : Italie, Allemagne et Royaume-Uni. Sigfox vient d’ouvrir un bureau au coeur de la Silicon Valley, à Palo-Alto (Californie). Après avoir levé 2 millions d’euros fin 2010 puis 10 autres millions au cours de l’été 2012, SigFox a réalisé une troisième levée de fonds de 15 millions d’euros le 28 mars dernier. Parmi ses investisseurs figurent Idinvest Partners, BPI France ainsi que les fonds présents à l’origine (Elaia Partners, Intel Capital, Ixo Private Equity et Partech Ventures). Fin avril, la société a défrayé l’actualité en annonçant l’arrivée d’Anne Lauvergeon (ex-dirigeante d’Areva) au poste de Présidente du Conseil d’Administration de Sigfox.